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Bertha von Suttner Paris 2014

Erstellt am 31.08.2014 von Andreas Hermann Landl
Dieser Artikel wurde 12804 mal gelesen und am 31.08.2014 zuletzt geändert.

L’HUMANITÉ M’EST CHÈRE – DIE MENSCHHEIT LIEBE ICH
15 16 17 septembre 2014 Paris

RENCONTRES À L’OCCASION DU CENTENAIRE DE LA MORT DE BERTHA VON SUTTNER

PRIX NOBEL DE LA PAIX 1905
SOUS LE HAUT PATRONAGE DE S.E. URSULA PLASSNIK, AMBASSADEUR D’AUTRICHE EN FRANCE

Cent ans après la mort de Bertha von Suttner (1843-1914), nous nous souvenons de son oeuvre, de son action et de son message:

« L’humanité m’est chère » – « Die Menschheit liebe ich ».

Des spécialistes venus de toute l’Europe vont apporter leur contribution aux commémorations parisiennes de cette Autrichienne exceptionnelle.

Bertha von Suttner ne fut pas seulement la première femme à recevoir le prix Nobel de la paix, ce fut également elle qui incita son ami et bienfaiteur Alfred Nobel à créer ce prix. Pacifiste internationale, écrivaine et conférencière, elle s’est opposée sans fléchir à ceux qui prêchaient le nationalisme fanatique, le militarisme agressif, la haine et l’antisémitisme. Elle a reconnu le pouvoir destructeur de ces idéologies et a prédit :

« La prochaine guerre sera bien plus effroyable que toutes les précédentes. »

 

Il lui fut épargné de vivre les horreurs des deux guerres mondiales du XXe siècle.

Nous qui avons tiré les enseignements de ces guerres, nous avons reçu en héritage le devoir de commémorer et de transmettre lemessage de cette grande femme. Le but de sa vie est tout entier contenu dans le titre de son plus célèbre roman : « Bas les armes ! ».

Manifestation organisée par

  • le Forum Culturel Autrichien en collaboration avec
  • le Goethe-Institut Paris,
  • la Maison Heinrich Heine,
  • le Service Culturel de l’Ambassade d’Allemagne,
  • l’Ambassade Royale de Norvège,
  • l’Institut Historique Allemand de Paris,
  • l’Institut Culturel Hongrois et
  • l’Université Paris-Sorbonne (EA 3556 REIGENN)

Coordination scientifique assurée par

  • Johann Georg Lughofer (Université de Ljubljana)
  • Stéphane Pesnel (Université Paris-Sorbonne)
  • Comité scientifique Marino Freschi (Roma), Christa Gürtler (Salzburg),
  • Erika Tunner (Paris), Werner Wintersteiner (Klagenfurt)

I CENTENAIRE DE LA MORT DE BERTHA VON SUTTNER

Introduction et présentation de Bertha von Suttner par Marie-Claire Hoock-Demarle, professeur émérite en études germaniques, Université Paris 7.

Présentation de trois nouvelles parutions aux Éditions Turquoise autour de Bertha von Suttner faite par Stéphane Pesnel, le modérateur de la soirée :

  • Bertha von Suttner. Une vie pour la paix par Brigitte Hamann, traduit de l’allemand par Jean-Paul Vienne Correspondance entre Alfred Nobel et Bertha von Suttner.
  • Chère Baronne et Amie, Cher Monsieur et Ami traduit de l’allemand par Claudine Layre
  • Bas les armes ! réédition de la traduction parue en 1899 avec un avant-propos de Gaston Moch.
  • Victoria Montenegro, bachelière à l’École internationale allemande de Paris, expose « le regard d’une lycéenne sur Bertha von Suttner ».

Présentation du programme des rencontres et des événements culturels dans le cadre du projet par Stéphane Pesnel.
Programme musical:

Helia Samadzadeh (soprano) et Eric Artz (piano) clôturent la soirée avec des oeuvres de l’époque et au sujet de la guerre et la paix.

LUNDI 15 SEPTEMBRE

Soirée d’ouverture à l’Ambassade d’Autriche
6 rue Fabert, 75007 Paris

>>> Uniquement sur invitation <<<

CENTENAIRE DE LA MORT DE BERTHA VON SUTTNER I 3

MARDI 16 SEPTEMBRE

  • Colloque – 1er jour
  • Goethe-Institut Paris – 17 avenue d’Iéna, 75016 Paris

Entrée libre dans la limite des places disponibles
9h00-9h30

Accueil des intervenants et du public (café de bienvenue)
9h30-10h00

Ouverture de la première journée du colloque par Joachim Umlauf, directeur du Goethe-Institut Paris Marie-Thérèse Mourey, directrice de l’EA 3556 REIGENN (Paris-Sorbonne)

  • Fried Nielsen, conseiller culturel de l’Ambassade d’Allemagne
  • Thomas Maissen, directeur de l’Institut Historique Allemand de Paris
  • Susanne Keppler-Schlesinger, directrice du Forum Culturel Autrichien

BERTHA VON SUTTNER
ET LA NAISSANCE DU FÉMINISME MODERNE

Modération : Konstanze Fliedl

10h00-10h40 Christa Gürtler (Salzburg), Bertha von Suttner : Frauenfrage und Friedensbewegung
10h40-11h20 Anne-Laure Briatte-Peters (Paris), « Il ne sera donné qu’aux générations futures d’apprécier son action à sa juste valeur ». La réception de Bertha von Suttner par les mouvements féministes allemands
11h20-12h00 Evelyne Polt-Heinzl (Wien) « Wenn aber der tragische Karneval verrauscht ist…, werde ich sie für eine Frau halten ». Misogynie, «Mannsrausch» und die « Friedensbertha »

12h00-14h00 : Pause déjeuner

4 I CENTENAIRE DE LA MORT DE BERTHA VON SUTTNER MARDI 16 SEPTEMBRE
Colloque – 1er jour
Goethe-Institut Paris – 17 avenue d’Iéna, 75016 Paris
Entrée libre dans la limite des places disponibles

PACIFISME LITTÉRAIRE ET LITTÉRATURE PACIFISTE I

Modération : Oliver Jahraus
14h00-14h40 Konstanze Fliedl (Wien) « Good causes – bad novels ». Trivialliterarische Strategien in Uncle Tom’s Cabin, Die Waffen nieder! und Altneuland
14h40-15h20 Marie-Antoinette Marteil (Dinan); L’oeuvre littéraire de Bertha von Suttner, vecteur de diffusion d’une pensée novatrice
15h20-16h00 Erika Tunner (Paris); Conscience contre violence : Bas les armes ! de Bertha von Suttner
16h00-16h30 : Pause café;

PACIFISME LITTÉRAIRE ET LITTÉRATURE PACIFISTE II
Modération : Erika Tunner

16h30-17h10 Arturo Larcati (Verona); Bertha von Suttner und Stefan Zweig
17h10-17h50 Oliver Jahraus (München), Keine Einladung zur Parallelaktion. Bertha von Suttner und Robert Musil
17h50-18h30 Johann Georg Lughofer (Ljubljana)

Nicht mehr lieferbar. Zu Bertha von Suttners Stellung in Kanon und Forschung

CENTENAIRE DE LA MORT DE BERTHA VON SUTTNER I

6 I CENTENAIRE DE LA MORT DE BERTHA VON SUTTNER – MARDI 16 SEPTEMBRE

« So steht doch Rede! » / « Mais rendez donc des comptes ! » Appelle an die Empörung der Herzen und der Vernunft / Appels à l’indignation des coeurs et de la raison

Choix de textes et de lettres de et à Bertha von Suttner, entre autres par

  • Alfred Nobel,
  • Henry Dunant,
  • Léo Tolstoï,
  • Theodor Herzl,
  • Karl May,
  • August Bebel.

Martin Waltz est né en 1953 à Vienne. Diplômé en études d’art dramatique et de mise en scène au Max-Reinhardt-Seminar de Vienne, il a travaillé en tant que comédien, metteur en scène et membre de direction, entre autres, au Deutsches Theater de Göttingen, au Burgtheater de Vienne, au Bayerisches Staatsschauspiel de Munich et au Schauspielhaus de Zurich. Ses lectures d’auteurs autrichiens le mènent dans le monde entier.

Soirée culturelle : lecture à 20h Martin Waltz

Goethe-Institut Paris – 17 avenue d’Iéna, 75016 Paris

Entrée libre dans la limite des places disponibles (Réservation conseillée par mail à info@paris.goethe.org ou par téléphone au 01 44 43 92 30)

MERCREDI 17 SEPTEMBRE

Colloque – 2e jour
Maison Heinrich Heine – Cité Internationale Universitaire de Paris
27c boulevard Jourdan, 75014 Paris

Entrée libre dans la limite des places disponibles

9h00-9h30 Accueil des intervenants et du public (café de bienvenue)
9h30-10h00 Ouverture de la seconde journée du colloque par Christiane Deussen, directrice de la Maison Heinrich Heine

BERTHA VON SUTTNER, FEMME DE DIALOGUE

Modération : Werner Wintersteiner

10h00-10h40 Jacques Le Rider (Paris)

« Europäische Civilisationsarbeit » : le combat d’Arthur et Bertha von Suttner contre l’antisémitisme et le nationalisme

10h40-11h20 Julie Demel (Orange)

Die Rolle Bertha von Suttners in den französisch-österreichischen Beziehungen 11h20-12h00

Anne Synnøve Simensen (Oslo); « Chère Baronne et Amie – Cher monsieur et ami ». La correspondance et

l’amitié entre Bertha von Suttner et Alfred Nobel (conférence en anglais)

12h00-14h00 : Pause déjeuner

ENGAGEMENT PACIFISTE ET VISION DE L’EUROPE I

Modération : Anne-Laure Briatte-Peters
14h00-14h40 Nicolas Dujin (Paris), Bertha von Suttner et le pacifisme avant 1914
MERCREDI 17 SEPTEMBRE
Colloque – 2e jour
Maison Heinrich Heine – Cité Internationale Universitaire de Paris
27c boulevard Jourdan, 75014 Paris
Entrée libre dans la limite des places disponibles

14h40-15h20 Werner Wintersteiner (Klagenfurt)

Au milieu de la mêlée. Pacifisme poétique et pacifisme politique dans l’oeuvre de Bertha von Suttner

15h20-16h00 Marie-Claire Hoock-Demarle (Paris)

Das werdende Europa ou le rêve européen d’une pacifiste fin de siècle

16h00-16h30 : Pause café

ENGAGEMENT PACIFISTE ET VISION DE L’EUROPE II

Modération : Johann Georg Lughofer et Stéphane Pesnel

16h30-17h10 Christian Kirchmeier (München); Die Geburt des Pazifismus aus dem Geist des Kampfes.
Bertha von Suttner als Darwinistin

17h10-17h50 Henriett Kovács (Budapest); Zwei Zukunftsbilder des ewigen Friedens in Österreich-Ungarn : Bertha von Suttner und das utopische Maschinenalter – Mór Jókai und der satirische Roman des künftigen Jahrhunderts

17h50-18h30 Jean-Paul Vienne (Saint-Martin d’Hères) Bertha von Suttner : de l’invention du militantisme moderne à celle du militantisme international

18h45-19h00 Conclusion du colloque par Stéphane Pesnel,  Johann Georg Lughofer, Victoria Fernandez-Montenegro von Schack et Susanne Keppler-Schlesinger
Feuerseele – sie kämpfte für den Frieden / Âme de feu – elle a combattu pour la paix : Hommage à Bertha von Suttner
Accompagnée par le bassiste Georg Buxhofer, la comédienne viennoise Maxi Blaha présentera une pièce de Susanne F. Wolf
sur les différents thèmes et étapes de la vie de Bertha von Suttner.

Née en 1972 à Vienne, Maxi Blaha a étudié à l’École d’Art Dramatique Krauss à Vienne ainsi qu’à l’Université de Musique et des Arts
vivants de Vienne. Elle a participé à des master class du Mozarteum de Salzbourg, suivi des cours d’art dramatique auprès de Robert
Lewis à New York et des cours de chant auprès de Klaus Ofczarek et Althea Bridges. Ses engagements l’amènent à se produire dans
divers grands théâtres autrichiens et allemands.

Après une première de « Feuerseele » en mars 2014 au Parlement de Vienne, Maxi Blaha est en tournée mondiale.

Soirée culturelle: solo théâtral avec musique à 20h
Maxi Blaha

Maison Heinrich Heine – Cité Internationale Universitaire de Paris
27c boulevard Jourdan, 75014 Paris
Entrée libre dans la limite des places disponibles (Réservation conseillée par mail à paris-kf@bmeia.gv.at ou par téléphone au 01 47 05 85 48)

BIOGRAPHIES – I CENTENAIRE DE LA MORT DE BERTHA VON SUTTNER
Anne-Laure Briatte-Peters est maîtresse de conférences en histoire et civilisation allemande (XIXe – XXe siècle) à l’université de Paris-Sorbonne.
Ses travaux de recherche portent principalement sur les féminismes en Allemagne, y compris dans leur dimension internationale. En 2013 est parue
une version remaniée de sa thèse de doctorat : Citoyennes sous tutelle. Le mouvement féministe « radical » dans l’Allemagne wilhelmienne (Peter Lang).
Dernièrement, elle a dirigé avec François Danckaert un dossier thématique sur la place des femmes dans la vie politique en Allemagne de 1945 à nos
jours, paru dans Allemagne d’aujourd’hui (janvier-mars 2014).
Julie Anne Demel, actuellement enseignante d’allemand à Orange, a suivi un parcours d’études germaniques et de romanistique à l’université de
Vienne, elle est titulaire d’un DEA d’allemand de l’université de Strasbourg.
Elle est diplômée du Collège d’Europe Natolin / Varsovie (promotion Bertha von Suttner, 2003) et a réalisé une thèse d’histoire en cotutelle avec l’université de Vienne au Collège doctoral européen de Strasbourg (2006-2010).
Son travail de thèse a été publié en 2013 sous le titre Regard historique sur la diplomatie féminine en Autriche et en France. De la paix des Dames
3 août 1529 au traité de Lisbonne 13 décembre 2007.

ANNE-LAURE BRIATTE-PETERS JULIE ANNE DEMEL BIOGRAPHIES

Nicolas Dujin, ancien élève de l’École Normale Supérieure (LSH), professeur agrégé et docteur en histoire, enseigne en classes préparatoires aux Grandes
Écoles au lycée Sainte-Marie de Neuilly. Il est chercheur associé au Centre de recherches en histoire des Slaves à l’université Paris I-Panthéon Sorbonne et
au Service Historique de la Défense. Ses travaux et publications portent sur l’histoire de l’Europe orientale et les questions militaires. Sa thèse, soutenue
en 2013, portait sur L’État et les officiers en Russie (1796-1853). Genèse d’une identité socioprofessionnelle.

Victoria Fernandez-Montenegro von Schack est née en 1997 à Münster (Allemagne). Elle est germanophone, hispanophone et francophone. Après
avoir commencé sa scolarité en Allemagne, elle a participé au programme d’échange franco-allemand Voltaire et elle est actuellement élève à l’École
internationale allemande de Paris (Saint-Cloud). Dans le cadre de la préparation à l’Abi-Bac (2015) et en concertation avec son professeur d’histoire,
elle a choisi d’effectuer un dossier de recherche consacré à Bertha von Suttner et à son engagement pacifiste.

NICOLAS DUJIN VICTORIA FERNANDEZ-MONTENEGRO VON SCHACK

Konstanze Fliedl a fait des études de littérature allemande, d’histoire de l’art et de théologie à Vienne. Son habilitation était consacrée à l’oeuvre
d’Arthur Schnitzler. Elle a effectué des séjours de recherche à Harvard, Yale et Cambridge, et été professeur invité à Zurich, Berlin et Coimbra. Depuis
2007, elle est professeur de littérature allemande à l’institut de germanistique de l’université de Vienne. Dans ses recherches, elle s’est intéressée notamment à la littérature de la « fin de siècle », aux écrivaines de langue allemande, aux questions d’édition et de politique éditoriale, aux rapports entre littérature et arts plastiques.

Christa Gürtler a fait des études de littérature allemande, d’histoire de l’art et de journalisme à Salzbourg, elle est titulaire d’un doctorat. Elle vit à
Salzbourg, où elle mène des recherches en littérature, travaille comme critique littéraire, et dirige le forum « Leselampe » ainsi que la revue SALZ.
Depuis 1984, elle est lectrice à l’université de Salzbourg, mène des projets de recherche consacrés aux « écrivaines sous la monarchie des Habsbourg »
et aux « écrivaines autrichiennes de 1918 à 1945 ». Depuis 2008, elle est coorganisatrice du « Literaturfest Salzburg » et a été commissaire d’exposition
(Marlen Haushofer, Irma von Troll-Borostyáni). Elle a publié de nombreux articles consacrés à la littérature des écrivaines, par exemple à Elfriede
Jelinek, et elle est coresponsable d’une édition en quatre volumes des oeuvres d’Elfriede Gerstl.

KONSTANZE FLIEDL CHRISTA GÜRTLER

Marie-Claire Hoock-Demarle est professeur émérite en études germaniques (université Paris 7-Denis Diderot). Dans ses recherches, elle s’est particulièrement intéressée aux domaines suivants : histoire des femmes (France, Allemagne, Europe) ; sociabilités féminines et formes nouvelles de pouvoir ; réseaux de correspondances et espace européen ; écritures de la mémoire ; études germaniques et études intereuropéennes. Parmi ses publications, on peut citer les ouvrages suivants : Transmettre les passés (en codirection avec Claude Liauzu), Paris 2001 ; L’Europe des lettres. Réseaux épistolaires et construction de l’espace européen, Paris 2008 ; Bertha von Suttner (1843-1914). Amazone de la Paix, Presses Universitaires du Septentrion
2014. Elle a consacré plusieurs articles à Bertha von Suttner. Oliver Jahraus a consacré son travail de doctorat à l’oeuvre de Thomas
Bernhard et son habilitation à la question de « la littérature comme médium ».
De 1994 à 1996, il a collaboré à un programme de la Deutsche Forschungsgemeinschaft sur « les avant-gardes radicales ». Il a enseigné à l’université
de Bamberg de 1996 à 2005, et bénéficié d’une bourse de la DFG pour la réalisation de son habilitation (1999-2001). Il a été nommé professeur en
2005 à l’université Ludwig Maximilian de Munich, où il occupe la chaire de littérature allemande moderne et de médiologie. Depuis 2010, il dirige le
Centre de sciences humaines de la LMU. Son enseignement et ses recherches portent essentiellement sur la théorie de la littérature et des médias, les
avant-gardes, les études filmiques, la littérature autrichienne, les rapports entre littérature et philosophie. Il s’est tout particulièrement intéressé aux
oeuvres de Kleist, Kafka et Thomas Bernhard.

MARIE-CLAIRE HOOCK-DEMARLE OLIVIER JAHRAUS

Christian Kirchmeier, titulaire d’un doctorat, enseigne en qualité d’« Akademischer Rat » au département de littérature allemande de l’université
LudwigMaximilian de Munich. Il s’intéresse dans ses recherches à la poétique des savoirs, et aux interactions entre morale, droit et littérature. Parmi ses
publications, on relève : Moral und Literatur. Eine historische Typologie (Paderborn, Fink, 2013) et, en codirection avec Claude D. Conter et Oliver
Jahraus, Der ErsteWeltkrieg als Katastrophe. Deutungsmuster im literarischen Diskurs (Würzburg, Königshausen und Neumann, à paraître en 2014).
Henriett Kovacs, historienne, enseigne à l’institut danubien de recherches interdisciplinaires de l’université Andrássy de Budapest depuis 2007.
Après un parcours initial en histoire, égyptologie et études européennes à l’université Eötvös Loránd de Budapest, elle a effectué des séjours de
recherche à Vienne. Elle est titulaire d’un doctorat en histoire culturelle obtenu à l’université Eötvös Loránd de Budapest et consacré au mouvement
pacifiste en Autriche-Hongrie (« Die Waffen nieder ! » – Die Friedensbewegung in Österreich-Ungarn an der Wende zum 20. Jahrhundert,
Herne, Schäfer, 2009). Ses recherches portent sur les relations culturelles, intellectuelles et sociales austro-hongroises au XIXe siècle et dans la première
moitié du XXe siècle, le mouvement pacifiste hongrois sous la monarchie des Habsbourg, les idées fédérales dans l’Autriche-Hongrie…

CHRISTIAN KIRCHMEIER HENRIETT KOVACS

Arturo Larcati est « professore aggregato » de littérature allemande à l’université de Vérone. Il a précédemment enseigné au département d’études
romanes de l’université de Salzbourg et été chargé de cours à l’université d’Innsbruck. Ses principaux thèmes de recherche sont : Stefan Zweig,
Ingeborg Bachmann, la littérature d’après 1945, l’histoire des mouvements d’avant-garde. On lui doit plusieurs ouvrages consacrés à Ingeborg
Bachmann, aux poétiques des auteurs d’après 1945 et à l’expressionnisme littéraire.

Jacques Le Rider, né en 1954, germaniste, est enseignant-chercheur depuis 1977 (1977-1981 à l’université de Paris IV-Sorbonne ; 1981-1990 à
l’université de Paris XII-Val de Marne ; 1990-1999 à l’université de Paris VIIISaint- Denis ; depuis 1999 à l’École pratique des hautes études). Ses
recherches portent sur la littérature allemande et autrichienne et sur l’histoire culturelle du monde germanique. Parmi ses très nombreuses publications
consacrées à la littérature et à la culture autrichiennes, on relève entre autres les titres suivants : Arthur Schnitzler ou la Belle Époque viennoise
(Belin 2003), Les Juifs viennois à la Belle Époque (Albin Michel 2013), Stefan Zweig : Derniers Messages (Bartillat 2013) et Stefan Zweig : Appels aux
Européens (Bartillat 2014).

ARTURO LARCATI JACQUES LE RIDER

Johann Georg Lughofer a fait des études de littérature allemande, d’histoire, de philosophie et de sciences politiques aux universités de Vienne,
Grenade, Nice et Exeter. Il a exercé comme enseignant dans les départements d’allemand des universités de Pékin, Exeter et Maribor. Il est en poste au
département d’allemand de la Filozofska Fakulteta de Ljubljana, où il enseigne les littératures de langue allemande. Il est également chargé de cours à
l’université de Vienne et à celle d’Innsbruck. Ses recherches portent sur la littérature de l’exil, la littérature transculturelle, la littérature dans la didactique
de l’allemand langue étrangère, la communication interculturelle (notamment les relations austro-germano-mexicaines). Il a consacré plusieurs articles à
Bertha von Suttner et édité le volume collectif Im Prisma : Bertha von Suttner « Die Waffen nieder ! » (Sankt Wolfgang, edition art science, 2010).
Marie-Antoinette Marteil, née à Tréguier (Côtes-d’Armor), patrie de Renan, a fait une carrière d’enseignante, d’abord comme institutrice, puis
comme professeur de lycée. Une fois à la retraite, elle s’est consacrée à la recherche sur Bertha von Suttner, la replaçant dans son environnement
sociopolitique et religieux. Elle a soutenu une thèse de doctorat en études germaniques à l’université François Rabelais de Tours en juin 2012. Sa thèse
a été publiée en 2014 aux éditions l’Harmattan à Paris : Bertha von Suttner (1843-1914), militante laïque, féministe, pacifiste. L’oeuvre d’une aristocrate
autrichienne en rupture avec la tradition.

JOHANN GEORG LUGHOFER MARIE-ANTOINETTE MARTEIL

Evelyne Polt-Heinzl a fait des études de littérature allemande, de sciences politiques et de philosophie à Salzbourg et à Vienne. Elle est critique littéraire
et commissaire d’exposition. Ses publications concernent avant tout la littérature autrichienne autour de 1900 et la littérature autrichienne d’après
1945, la littérature féminine, l’étude des pratiques de lecture et du marché du livre ainsi que l’étude de motifs relevant de la « Kulturwissenschaft ». Parmi
ses publications, on relève : Bücher haben viele Seiten. Leser haben viele Leben (Wien, Sonderzahl, 2004), Ich hör’ dich schreiben. Eine literarische
Geschichte der Schreibgeräte (Wien, Sonderzahl, 2007) et Einstürzende Finanzwelten. Markt, Gesellschaft und Literatur (Wien, Sonderzahl, 2009)
ainsi qu’une édition critique d’Anatol de Schnitzler en collaboration avec Isabella Schwentner (Berlin, de Gruyter, 2012).

Stéphane Pesnel est maître de conférences à l’université de Paris-Sorbonne, où il enseigne la littérature allemande et autrichienne (XVIIIe-XXe siècle)
et la traduction littéraire. Spécialiste de l’oeuvre de Joseph Roth, auquel il a consacré sa thèse et plusieurs articles, il s’est également intéressé à d’autres
écrivains autrichiens tels que Franz Grillparzer, Johann Nestroy, Hugo von Hofmannsthal, Georg Trakl, Rainer Maria Rilke…Traducteur de Joseph Roth
aux éditions du Seuil – Le Marchand de corail, Lettres choisies 1911-1939 (Prix Sévigné 2007), Cabinet des figures de cire, Job. Roman d’un homme
simple –, il a récemment participé à l’édition des oeuvres narratives de Stefan Zweig pour la Bibliothèque de la Pléiade (Grandes Heures de l’humanité).

EVELYNE POLT-HEINZL STÉPHANE PESNEL

Anne Synnøve Simensen a fait des études de lettres (spécialisation en études théâtrales) à l’université de Trondheim (Norvège). Elle a également
étudié la littérature comparée, la communication et les médias. Après ses études, elle a travaillé plusieurs années comme journaliste et s’est intéressée
entre autres à la situation des femmes dans les pays pauvres. Elle a ensuite été responsable de la communication au Centre Nobel de la Paix à Oslo
pendant un an (2005). Actuellement, elle écrit des articles pour une grande encyclopédie électronique norvégienne et vient d’achever un livre sur une
ONG norvégienne (parution à l’automne 2014). Elle a consacré un livre à Bertha von Suttner et Alfred Nobel : Kvinnen bak fredsprisen. Historien om
Bertha von Suttner og Alfred Nobel (Oslo, Cappelen, 2012).

Erika Tunner est née à Prague, elle vit et écrit à Paris. Essayiste, elle est professeur émérite à l’université de Paris Est-Val de Marne. Ses principaux
domaines de recherche sont le romantisme allemand (Brentano, Hoffmann…), la littérature allemande et autrichienne des XIXe et XXe siècles
(Heinrich Heine, Franz Grillparzer, Marie von Ebner-Eschenbach, Joseph Roth, Stefan Zweig, Ingeborg Bachmann, Thomas Bernhard, Peter Handke…).
On lui doit de nombreuses publications en français et en allemand (direction d’ouvrages et rédaction d’articles), dont Thomas Bernhard, un joyeux
mélancolique (Paris, l’Harmattan, 2004) et Carrefours de rencontres, de Stefan Zweig à Christa Wolf, les littératures allemandes et autrichiennes du
XXe siècle (Paris, l’Harmattan, 2004).

ANNE SYNNØVE SIMENSEN ERIKA TUNNER

Jean-Paul Vienne est professeur d’allemand honoraire. Il a été en chargedu séminaire d’allemand de l’Institut d’Études Politiques de Grenoble. Il a
également enseigné en Autriche et en Allemagne. Il est membre du Conseil National du Mouvement de la Paix et membre de la Commission d’histoire
du pacifisme et des idées de paix. On lui doit de nombreux articles sur l’histoire du pacifisme et les acteurs de la paix, par exemple « Les trois âges
du pacifisme » pour l’ouvrage collectif et bilingue Les Mouvements pacifistes américains et français, hier et aujourd’hui (université de Savoie 2007). Il est
le traducteur de la biographie Bertha von Suttner – Une vie pour la paix de l’historienne autrichienne Brigitte Hamann (éditions Turquoise 2014).
Werner Wintersteiner est professeur en didactique de la littérature allemande et en même temps directeur du Centre pour la recherche et
l’éducation à la paix à l’université de Klagenfurt (Autriche). Ses thèmes de recherche sont : le pacifisme, la culture de la paix, l’éducation à la paix, la
littérature face à la mondialisation, la didactique de la littérature (allemande et mondiale). Il est le directeur scientifique du programme de formation
continue niveau master « Global Citizenship Education ». Il est l’auteur de plusieurs livres et d’environ 300 articles dans des revues scientifiques ou
chapitres d’ouvrages.

JEAN-PAUL VIENNE WERNER WINTERSTEINER
CENTENAIRE DE LA MORT DE BERTHA VON SUTTNER I 19
GOETHE-INSTITUT PARIS
17 avenue d’Iéna, 75016 Paris
Tél. : 01 44 43 92 30
www.goethe.de/paris
Métro Iéna (ligne 9) / Bus 63, 82, 32
Mardi 16 septembre 2014
1er jour du colloque de 9h à 18h30
soirée culturelle à 20h
Entrée libre dans la limite des places disponibles

MAISON HEINRICH HEINE
Cité Internationale Universitaire de Paris
27c boulevard Jourdan, 75014 Paris
Tél. : 01 44 16 13 00
www.maison-heinrich-heine.fr
RER B – Cité Universitaire / Tramway T3 / Bus 21, 88, 67
Mercredi 17 septembre 2014
2e jour du colloque de 9h à 19h
soirée culturelle à 20h
Entrée libre dans la limite des places disponibles

FORUM CULTUREL AUTRICHIEN
17 avenue de Villars, 75007 Paris
Tél. : 01 47 05 27 10
www.fca-fr.com
www.facebook.com/forumparis

 

 

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